Les ateliers et centres d’apprentissage regorgent de plusieurs centaines de jeunes filles et garçons qui obtiennent leur libération après quelques années. Mais que deviennent-ils trois, six, douze mois et plus après l’obtention de leur diplôme ?
Les filles sont soit dans les rues et marchés en tant que vendeuses ambulantes, soit dans les maisons en tant que domestiques ou « bonnes ». Les garçons quant à eux se livrent au métier de « zémidjan ».
De leur propre aveu, le manque de financement pour acquérir les outils de travail afin de pratiquer le métier appris est à l’origine de cette déviance sociale qui augmente leur vulnérabilité à la pauvreté et à la misère.
C’est pour lutter contre cette situation que le diocèse d’Abomey a soumis au Fonds Social de Développement de l’Ambassade de France, un projet intitulé : « Projet d’Insertion Socio Professionnelle et Economique (InSoPE) de la jeune fille et du jeune garçon en fin d’apprentissage de métier dans le Zou ».